Dernières nouvelles : la légende du cyclisme Julian Alaphilippe vient d’annoncer son départ en raison de………”

Sacré champion du monde pour la deuxième fois consécutive dimanche à Louvain en Belgique, Julian Alaphilippe a réalisé une performance majuscule. Attaquant dans l’âme, il a construit son succès en plusieurs temps, épaulé par un collectif français performant et intenable. Décryptage

Julian Alaphilippe est un dynamiteur au caractère instinctif. Dimanche, le Français n’a pas dérogé à son tempérament de feu lors des Mondiaux. Son panache parfois osé, lui ouvre souvent les portes du paradis. En Belgique, à Louvain, il lui a permis de réaliser un exploit majuscule en devenant le premier français à être sacré champion du monde deux années consécutives. Pour conserver sa tunique arc-en-ciel, Julian Alaphilippe a forcé le destin en choisissant une tactique ultra-offensive, à l’image de l’équipe de France. Le coureur de la Deceuninck Quick-Step a placé plusieurs banderilles, avant de parvenir à s’isoler définitivement sans jamais être rattrap

Durant les 200 premiers kilomètres de course, Julian Alaphilippe a pris soin de rester très discret, en restant au chaud dans le peloton, sans se dévoiler. Le puncheur a laissé faire ses coéquipiers, à l’attaque très tôt comme Benoit Cosnefroy intenable qui s’est notamment glissé à l’avant avec Remco Evenepoel, forçant ainsi les Italiens à rouler. Les multiples offensives tricolores entre 180 km et 58 km de l’arrivée ont eu pour effet d’user les forces belges, d’abord en surnombre.

Alors que Madouas mène en tête de peloton, composé seulement de 80 unités et que la France possède encore huit atouts dans sa manche, Julian Alaphilippe décide de sortir de sa boîte à 57 kilomètres de l’arrivée en plaçant une première banderille bien aidé par Christophe Laporte dans le Bekestraat (430 m à 7,6 %). Pas forcement très tranchante, cette accélération assis sur la selle, dans les plus forts pourcentages, a le don d’écrémer le peloton. En haut de la bosse, Alaphilippe n’est plus suivi que par cinq hommes (Van Aert, Stuyven, Stybar, Mohoric et Colbrelli) avant que l’essentiel des favoris ne parvienne à rentrer

Le ménage fait dans le peloton, ils ne sont plus que 16 coureurs en tête. Et Julian Alaphilippe n’a pas attendu longtemps pour passer la seconde. 10 kilomètres plus loin, dans le Smeysberg (700m à 16 %), le Français place cette fois une attaque très saignante, bondissant sur la gauche de la route. Malgré la folie belge derrière les balustrades, Van Aert baisse la tête, incapable de suivre le rythme ou ne souhaite simplement pas gaspiller ses forces avant le final.

 

 

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