« C’est dévastateur d’apprendre que la mère du cycliste de renom, Julian Alaphilippe, est tragiquement décédée après avoir subi des brûlures sur 80 % de son corps dans un acte de violence horrible perpétré par une personne en qui elle avait confiance. C’est inimaginable… Repose en paix. Ton héritage en tant que lumière pour ceux qui t’entourent ne sera jamais oublié. Mes plus sincères condoléances à ton fils, Julian Alaphilippe, ainsi qu’à toute la famille. »

 

a fin d’un long chapitre et une fameuse page qui se tourne. Après onze saisons passées au sein de la structure Quick-Step, Julian Alaphilippe s’apprête à tirer sa révérence. Le coureur français a en effet signé un contrat de trois ans avec la formation Tudor Pro Cycling Team de Fabian Cancellara.

Forcément, c’est bientôt l’heure des adieux avec son équipe de toujours. Des adieux qui s’annoncent émouvants, malgré tous les soubresauts qui ont emaillé la relation amour-haine entre Alaf et son boss, Patrick Lefevere.

“On a eu une chouette discussion il y a quelques semaines. Je suis content qu’on se quitte en bons termes” explique, d’ailleurs, Lefevere, balayant d’un revers de la main les rumeurs (tenaces) d’éventuelles tensions entre les deux hommes.

Lefevere aurait même, selon ses propres dires, aimé poursuivre l’aventure avec Alaf. Mais celui-ci arrivait en fin de contrat et il semblait difficile (voire inenvisageable) pour la formation belge de lui garantir les mêmes émoluments : “Julian a connu deux saisons assez faibles, en 2022 et 2023. Je ne voulais plus payer cet argent, ce n’est pas un gars qui roule pour le salaire minimum.”

Lefevere a donc eu une idée : diminuer assez fortement le salaire du Français mais assortir son nouveau contrat de bonus divers en cas de bons résultats. Une proposition rejetée par le clan Alaphilippe. “C’est son droit, mais à un moment, en business, il faut faire des choix” concède Lefevere.

A 32 ans, le double champion du monde a donc fait le choix de partir et de quitter son cocon de toujours. Un départ, qui va forcément laisser un trou dans la structure Soudal Quick-Step, tant le coureur français prenait de la place. Un crève-cœur pour Lefevere : “On a une longue histoire commune. Il est arrivé tellement jeune chez nous. On a beaucoup travaillé avec lui et connu de très grands moments. Ça fait quand même mal de le voir partir. Ce n’est pas qu’un simple coureur, c’est un peu comme si un enfant de la famille quittait la maison.”

Un “enfant”, qui a remporté 44 victoires dans sa carrière, et qui va donc connaître sa 2e maison : Tudor Pro Cycling Team, où il sera couvé par un autre gros poisson du cyclisme.  Fabian Cancellara, tout heureux d’avoir mis le grappin sur un gars qui présente quasiment les mêmes caractéristiques que lui : dynamiter un peloton dès qu’il le peut.​​

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